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      Sagres : Pierre, Papier, Pirate !

      news.movim.eu / Korben · Thursday, 21 March - 16:45 · 3 minutes

    — Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

    1480, Portugal, l’âge d’or de l’exploration. Jeune navigateur de retour au pays, vous retombez sur Lucia, votre amie d’enfance, à la recherche de son père… Et décidez de partir ensemble à la découverte du monde, tout en cherchant des indices pour le retrouver ! D’une PIERRE deux coups. 🙂

    Sagres est un jeu de gestion et d’exploration, avec un brin de tactique. Vous débutez avec un petit bateau ; pour commencer il vous faut recruter un équipage, vous fournir en rations de nourriture et d’eau, et choisir une destination. Pour cela, ça tombe bien, la guilde nous propose des “missions”, il s’agit principalement de lieux ou points d’intérêts (pyramide de Gizeh, le Mont St Michel…) à découvrir.

    À savoir que la carte du jeu représente notre belle planète Terre, avec les pays qu’on connaît, les principales villes, les ports, les véritables « merveilles » de notre monde… ! C’est super sympa car naviguer nous fait réviser notre géographie. 🧑‍🎓 Et ça permet de savoir replacer / contextualiser certains lieux et constructions que l’on doit dénicher.

    Pour mener à bien une expédition, si on a aucune idée d’où aller : soit on y va à l’aveugle (je conseille pas), soit on discute dans les tavernes pour trouver des indices (vers quelle ville se diriger, etc.). Quand on remplit un contrat, on gagne de l’or et de la réputation, pour être mieux vu auprès du royaume, monter en grade, et s’approcher de la vérité concernant le papa de Lucia.

    Pour contrôler le bateau : haut, bas, gauche, droite, et avec la souris on tourne la voile pour prendre le vent. Facile. Parfois, un événement se produit : une avarie, un trésor à récupérer, une rencontre hasardeuse… Il peut se passer pas mal de choses, il va falloir optimiser les skills de notre fiche personnage et les utiliser intelligemment. Et quand on tombe sur des pirates (ou pire…) : BASTON !

    Les combats se déroulent au tour par tour, à base de pierre, papier, ciseaux ! Ce n’est pas complètement du hasard, heureusement, puisque notre jauge d’intuition permet de deviner certains choix de l’adversaire. On pourra aussi modifier son “deck” de “coups” disponibles pour optimiser nos chances. Gagner booste le moral de l’équipage, qu’il va falloir maintenir de différentes manières (la meilleure : se bourrer la gueule au bistrot). 🍺

    Différents pays, donc différents langages. Quand on tombe sur un dialecte inconnu, des caractères bizarres s’affichent à l’écran : on comprend rien. Notre personnage principal pourra apprendre progressivement de nouvelles langues (et donc parfois, seuls certains mots seront compréhensibles), mais surtout, on va pouvoir recruter des navigateurs / traducteurs, et ainsi obtenir facilement de nouveaux indices ou de meilleurs prix sur les marchandises.

    Les navigateurs demandent une chambre perso, et puis les marchandises ont besoin de place sur le bateau, pareil pour les vivres et l’équipage… Il va falloir améliorer son navire, l’optimiser selon nos besoins / envies, ou alors carrément en acheter un meilleur. 🤩 Bref, comme dans tous les bons jeux de ce genre : il y a plein de branches de gameplay à assimiler. Au début ça fait un peu peur, mais au final on appréhende chaque élément au fur et à mesure, et la progression se fait tranquillement, c’est super satisfaisant.

    J’espère avoir réussi à vous expliquer un peu à quoi ressemble Sagres . Les musiques et le graphisme ( pixel art ) sont mignons comme tout, la boucle de gameplay est assez répétitive mais originale, avec de temps en temps des petits trucs pour renouveler. C’est très chill , agréable à jouer. Je lui donne ⚓⚓⚓/5

    Disponible uniquement sur PC et en anglais, pour 20€ je trouve ça un poil cher, mais avec une petite réduc’ c’est parfait. Le jeu est long et complet. 👌 Et puis : une démo est dispo pour se faire sa propre idée, je vous conseille d’y jeter un œil ! 🦜

    Acheter Sagres sur Steam

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      Gérez vos tâches directement depuis le terminal avec Please CLI

      news.movim.eu / Korben · Wednesday, 6 September, 2023 - 07:00 · 1 minute

    Y’a des trucs dans la vie qui changent le quotidien… Faire de la méditation, bouger dans une autre région, avoir des gosses… mais également utiliser les bons outils dans son terminal !

    Je vous propose donc aujourd’hui de modifier en profondeur votre quotidien grâce à Please CLI , une application formidable qui va vous permettre de gérer facilement vos tâches à l’aide de simples commandes directement depuis le terminal.

    Please CLI propose des commandes pour ajouter, supprimer, modifier et marquer les tâches comme terminées. Mais ce n’est pas tout ! Vous pouvez aussi configurer l’outil pour supprimer l’entête de bienvenue, les lignes horizontales et les petites citations qui déboulent quand on quitte l’outil. Ainsi, vous aurez un affichage des tâches propre et épuré, sans distractions inutiles.

    On dit souvent d’ailleurs que ‘ Le temps, c’est de l’argent ‘, et avec cet outil, vous pourrez économiser les deux ! En automatisant et en simplifiant la gestion de vos tâches, vous pourrez ainsi vous concentrer sur ce qui compte vraiment : accomplir vos objectifs !

    Voici une petite démo pour vous donner envie :

    Pour l’installer, rien de plus simple :

    pip3 install please-cli

    Je vous invite quand même à lire rapidement la doc pour apprendre à vous en servir.

    Grâce à ce logiciel, vous gravirez des éléphants et mangerez des montagnes une bouchée à la fois, comme disent les coachs en motivation sur TikTok ^^

    À découvrir ici

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      Clipboard, le presse-papier ultime pour gérer vos données

      news.movim.eu / Korben · Thursday, 1 June, 2023 - 07:00 · 1 minute

    Aujourd’hui, je suis super content de vous présenter Clipboard (alias CB), un outil de gestion des données extrêmement efficace puisqu’il fonctionne comme un « télépathe » ayant une mémoire infaillible. Rien de paranormal, rassurez-vous, mais cela me permet d’économiser du temps en stockant dans des conteneurs tout ce que vous voulez directement depuis le terminal de macOS, Windows ou de Linux.

    Ainsi, CB permet de couper, copier, coller, ajouter, supprimer n’importe quoi et de prendre des notes directement depuis le terminal en un seul clic. L’outil est capable de collecter des fichiers, des répertoires, du texte ou tout type de données, qui sont ensuite stockées dans autant de conteneurs que nécessaire qu’ils soient temporaires ou persistants.

    CB est dispo dans plusieurs langues, est 100% gratuit et open source (GPLv3), offre des thèmes de couleurs personnalisables et viendra à lui seul remplacer le presse-papiers de votre OS.

    Vous pouvez même automatiser vos flux de travail les plus élaborés en scriptant CB.

    Pour l’installer sous Linux ou macOS :

    curl -sSL https://github.com/Slackadays/Clipboard/raw/main/src/install.sh | sh

    Pour l’installer sous Windows, directement depuis un terminal lancé en admin :

    (Invoke-WebRequest -UseBasicParsing https://github.com/Slackadays/Clipboard/raw/main/src/install.ps1).Content | powershell

    Je vais vous donner quelques exemples pour que vous compreniez comment ça fonctionne. Disons qu’on veuille copier 3 fichiers dans un conteneur et couper 2 autres fichiers dans un autre conteneur. Il faut utiliser la commande cb en association avec une commande (cp, paste, cut, note…etc.) + un identifiant pour votre conteneur comme ceci :

    cb cp_conteneur1 fichier1.txt fichier2.txt fichier3.txt
    cb cut_conteneur2 fichier4.txt fichier5.txt

    Et ensuite, pour coller ça :

    cb paste_conteneur1
    cb paste_conteneur2
    

    Autre exemple pour prendre des notes :

    cb note_perso "C'est une note personnelle"
    cb note_pro "Et là ça concerne le boulot"

    Pour les afficher :

    cb note_perso
    cb note_pro

    Et vous pouvez retirer des choses de vos conteneurs si vous voulez comme ici :

    Évidemment, ça devient encore plus intéressant en combinant ça avec d’autres commandes (via un pipe par exemple) ou en faisant vos propres scripts .sh.

    Enfin, si vous appréciez le projet et souhaitez le soutenir, n’hésitez pas à leur faire un don.

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      Surveillez de près votre réseau Livebox avec LiveboxMonitor

      news.movim.eu / Korben · Wednesday, 25 January, 2023 - 08:00 · 1 minute

    Avez-vous déjà entendu parler de LiveboxMonitor ?

    Non ?

    Alors, permettez-moi d’arranger ça 😉 Il s’agit d’une application que j’ai découverte récemment et qui va faire plaisir aux propriétaires de Livebox Orange (pour peu qu’on soit vraiment « proprio » de ce truc).

    C’est un soft avec interface graphique qui va vous permettre de visualiser et contrôler tous les appareils qui se connectent à votre Livebox. Ainsi, vous allez pouvoir suivre en temps réel les statistiques de trafic réseau, voir les appareils actifs ou inactifs connectés, lire le journal des événements d’un appareil connecté spécifique, mais également de contrôler l’état de votre WiFi ou encore de gérer un ou plusieurs répéteurs WiFi Orange connectés.

    Au sein de Livebox Monitor, vous pourrez par exemple personnaliser les noms des appareils, visualiser leur adresse MAC, afficher des informations détaillées sur chacun d’entre eux, ou encore contrôler la puissance de signal de chaque point d’accès Orange présent chez vous.

    Comme tous les bons logiciels, c’est évidemment open source, et dispo pour Windows et Mac sur la page Github !

    À tester !

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      L’externalisation des activités publiques : un processus inabouti

      ancapism.marevalo.net / Contrepoints · Monday, 23 January, 2023 - 03:50 · 5 minutes

    Par Romain Delisle.
    Un article de l’IREF France

    Au mois de mars dernier, un rapport d’une commission d’enquête diligentée par le Sénat avait jeté un pavé dans la mare. Il s’agissait d’examiner les prestations à caractère intellectuel fournies par les grands cabinets de conseil à l’État, pour une somme annuelle avoisinant le milliard d’euros. Par nature, elles sont subjectives et sujettes à caution. Toutefois, ce coup de projecteur plutôt négatif sur les activités externalisées de l’État a fait un peu vite oublier l’intérêt que pouvait présenter la sous-traitance pour les différentes branches de l’administration.

    Ce mode de gestion public fait d’ailleurs fréquemment l’objet de l’ire dogmatique des forces politiques de gauche. En juin 2021, le groupe GDR (Gauche démocrate et républicaine, essentiellement composé des communistes) à l’Assemblée nationale avait même inscrit une proposition de résolution , par la suite rejetée, visant à évaluer et encadrer son utilisation.

    Poids et avantages de l’externalisation

    Externaliser c’est demander à un prestataire extérieur d’effectuer une tâche que les salariés ne peuvent réaliser en interne ou que le prestataire extérieur pourrait faire mieux et moins cher. Cette  tendance, originaire du secteur privé, a été adoptée par les entreprises au sortir de la crise du fordisme. Elle favorisait une organisation plus flexible, permettait de faire jouer à plein la concurrence, donc de réduire les coûts de production et de maximiser la performance.

    L’intérêt de l’externalisation pour les pouvoirs publics est le même sur ces trois points :

    1. Faire appel à des compétences spécifiques qu’ils ne possèdent pas.
    2. Introduire de la concurrence là où il n’y en a pas.
    3. Réduire les coûts de production et améliorer la performance globale du service rendu aux citoyens.

    Un inconvénient majeur doit être surmonté : le taux de marge du prestataire augmentera toujours le coût de la prestation. Aussi est-il nécessaire que ce dernier soit suffisamment performant pour couvrir son propre profit. Externaliser sur un marché peu concurrentiel, oligopolistique par exemple, fera donc perdre les deux derniers avantages soulignés plus haut. C’est donc bien la concurrence qui doit demeurer le fil rouge de l’externalisation.

    Confier une commande publique et son exploitation à une société privée n’est pas un phénomène récent, notamment dans le domaine de la construction de grandes infrastructures comme les autoroutes .

    Pour l’année 2020, par exemple, l’Observatoire économique de la commande publique recense 169 000 marchés publics pour une valeur de 111 milliards d’euros, partagée en trois parts égales entre l’État et les hôpitaux, les collectivités territoriales et les organismes publics de tous types (dont les entreprises publiques). La fourniture de biens concentre 37 % des marchés publics, suivie des prestations de services (typiquement, l’informatique ou la restauration collective) pour 34 % et des travaux publics pour 29 %.

    Notons que deux modes juridiques principaux encadrent le processus d’externalisation : la délégation de service publics (DSP) et les partenariats publics privés (PPP), plus récents.

    Schématiquement, une personne morale de droit public conclut un contrat avec une personne morale de droit privée délégataire (ou une autre personne morale de droit public) pour lui confier la gestion d’un service public et, élément important, lie sa rémunération à la performance du service rendu. Dans le cas des PPP, introduits en 2004, le délégataire peut se voir confier à la fois la construction d’une infrastructure et sa gestion : il versera un loyer au délégant mais ne prendra pas lui-même les risques commerciaux inhérents au projet.

    Une pratique moins développée que dans d’autres pays européens et moins bien maîtrisée

    Selon les calculs de François Ecalle , le taux d’externalisation de la France, qui se définit comme le rapport entre le total des dépenses de consommation intermédiaire et des investissements publics externalisés, divisé par la somme des dépenses de fonctionnement et des investissements publics globaux, est très bas, comparé à celui de ses voisins européens. Les Pays-Bas, notamment, arrivent à un taux de 50 %, suivis par la Pologne (49 %), la Suède (46 %) et l’Italie (45 %). En queue de peloton, notre pays ne récolte qu’un maigre 38 %.

    L’État, particulièrement, externalise très peu (25 %), il est derrière les administrations de sécurité sociale (33 %) et surtout les collectivités (55 %).

    Notre pays externalise donc moins et qui plus est le fait mal. Le Conseil d’analyse économique avait ainsi recommandé de renforcer la concurrence des appels d’offres, recommandation non-suivie d’effets puisque la réforme du droit de la commande publique, adopté l’année suivante, en a fait un moyen pour atteindre des objectifs sociaux, environnementaux ou visant à développer l’innovation, en dépit de la recherche d’efficience et de performance.

    Concrètement, l’externalisation demeure un pis-aller, en l’absence de concurrence au sein de l’administration, entravée notamment par un rigide statut de la fonction publique . Elle requiert un certain nombre de conditions ainsi qu’un contexte poussé de transparence et de probité d’un pays qui souhaiterait la mettre en œuvre de manière intensive. Toutefois, ces conditions remplies, elle peut constituer un moyen d’instiller à bas bruit la concurrence au sein de l’État et permettre de diffuser de bonnes pratiques, qui seront utiles par la suite.

    Pour y parvenir, il faudrait notamment recommander une meilleure évaluation du processus d’externalisation et une véritable, une large, mise en concurrence des prestataires. Il faudrait également éviter que cette sous-traitance soit le fruit d’une sorte d’endogamie entre les anciens agents de ministères qui ont pantouflé dans des cabinets de conseil et les nouveaux responsables ministériels.
    Une autre forme d’externalisation serait bienvenue, tendant à laisser au secteur privé le soin de développer les services que le secteur public ne parvient plus à gérer correctement. Ainsi, le chèque éducation favoriserait la multiplication des écoles et universités privées pour le plus grand bénéfice de l’éducation dans notre pays. De la même façon, la concession de la construction, voire de la gestion des prisons permettrait de répondre à la demande insatisfaite de nouvelles places…

    Sur le web