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      À 2 jours du jubilé de la reine, l'Australie prend le risque de se fâcher avec Elizabeth II

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 31 May, 2022 - 16:08 · 2 minutes

    La monarchie anglaise s'effrite après cette décision du nouveau Premier ministre australien, en plein milieu des préparatifs du jubilé de la reine d’Angleterre. La monarchie anglaise s'effrite après cette décision du nouveau Premier ministre australien, en plein milieu des préparatifs du jubilé de la reine d’Angleterre.

    REINE D’ANGLETERRE - Une nouvelle qui pourrait venir entacher les derniers préparatifs des 75 ans de règne d’Elizabeth II . Le nouveau Premier ministre australien , de centre gauche, Anthony Albanese, a nommé mardi 31 mai son gouvernement qui comprend un “ministre délégué pour la République”, dans un pays qui est une monarchie selon sa Constitution.

    Il s’agit pour l’Australie d’une étape symbolique vers une sortie de la monarchie britannique, en pleins préparatifs à Londres du jubilé de la reine Elizabeth II.

    Matt Thistlethwaite, député de Sydney, a vu cette attribution lui échoir parmi d’autres. Des dirigeants travaillistes avaient déjà promis dans le passé un référendum pour défaire la reine d’Angleterre de son titre de chef d’État de l’Australie. Une promesse qu’Anthony Albanese, républicain de longue date, s’est gardé de réitérer pendant la campagne.

    Cette nomination a été saluée par le Mouvement pour la République australienne qui milite pour un chef d’État australien. “Nous sommes sur la voie!”, a tweeté l’éminent républicain Peter FitzSimons.

    “Pour la première fois dans l’histoire du Commonwealth, l’Australie a un membre du gouvernement qui se consacre à la suppression de la Couronne et à aider l’Australie à devenir une république”, a ajouté cet écrivain. Par le passé, Anthony Albanese avait décrit le passage du pays au régime républicain comme “inévitable”.

    En 1999, une faible majorité d’Australiens (55%) s’était opposée au passage à la république, à la suite d’un désaccord sur le mode d’élection du remplaçant de la reine, qui aurait été choisi par le Parlement et non au suffrage universel.

    Une monarchie qui s’effrite en Angleterre?

    Dans le cadre des préparatifs du jubilé de platine de la reine d’Angleterre, au Royaume-Uni, une campagne d’affichage met également à mal le trône royal. Comme le rapporte la BBC , des panneaux anti-monarchie ont fleuri çà et là, comme dans la ville de Reading.

    Sur ces panneaux, un message clair: “Make Elizabeth the last” (à comprendre en français comme “Faites d’Elizabeth la dernière reine sur le trône). Derrière cette initiative, le groupe Republic, qui a profité d’un financement participatif (à hauteur de 43.000 livres) pour mettre en place cette campagne d’affichage qui prévoit de s’étendre à Manchester, Bournemouth, Birmingham, Dundee, Leeds, Glasgow, Newcastle et Bristol.

    Une projection dans l’après-monarchie au Royaume-Uni partagée par un certain nombre de Britanniques, à en croire un sondage IPSOS qui pointe une légère tendance à mettre fin à ce système, malgré la forte popularité de la reine Elizabeth II.

    Selon ce sondage publié juste avant le jubilé, un Britannique sur cinq serait enclin à voir le pays basculer dans une république. Une tendance assez stable sur ces vingt dernières années, même si cette dernière ne faiblit pas, surtout auprès des jeunes, bien plus favorables à un abandon de la monarchie au profit d’une république.

    À voir également sur Le HuffPost: La reine était (un peu) présente malgré tout à son traditionnel discours du trône