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      Pourquoi ce "check" de Biden en Arabie saoudite ne passe pas inaperçu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 15 July, 2022 - 19:59 · 4 minutes

    Joe Biden et Prince Mohammed ben Salmane, le 15 juillet 2022. Joe Biden et Prince Mohammed ben Salmane, le 15 juillet 2022.

    INTERNATIONAL - Près de quatre ans après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi , dont le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) est accusé d’être le commanditaire par les renseignements américains, la visite de Joe Biden en Arabie saoudite est scrutée de près. Et le salut poing contre poing entre le président américain, qui avait promis de faire de l’Arabie saoudite un ”État paria”, et MBS, ce vendredi 15 juillet, a été largement commenté.

    L’avion du dirigeant américain a atterri à Jeddah, dans l’ouest de l’Arabie saoudite, après un vol direct depuis Israël, une première alors que Washington cherche à normaliser les relations entre ses deux plus importants partenaires au Moyen-Orient.

    Joe Biden, portant des lunettes de soleil, n’a pas été reçu par ses homologues sur le tarmac de Jeddah mais par le gouverneur de La Mecque, le prince Khaled al-Fayçal, et la princesse Reema Bandar Al-Saoud, ambassadrice saoudienne à Washington. Il s’est rendu quelques minutes plus tard au palais royal de Jeddah où il a été accueilli par un check du poing, forme de salutations répandues depuis le Covid-19, par Mohammed ben Salmane, le puissant dirigeant de facto du royaume saoudien âgé de 36 ans.

    À Jeddah, Joe Biden a rencontré le roi Salmane, malade et âgé de 86 ans, avant une “session de travail” menée par le jeune prince, incontournable sur tous les dossiers, du pétrole au militaire.

    Biden avait promis de faire de l’Arabie saoudite un “paria”

    La Maison Blanche souhaitait éviter les images d’une poignée de main entre Biden et MBS, selon les médias américains. “Il est aussi important de noter qu’il s’agisse d’un check ou d’une poignée de main, MBS obtient ce dont il désire depuis longtemps: une validation publique du leader du monde libre”, a commenté un journaliste du Washington Post. Le journal avait longuement enquêté sur l’assassinat de Jamal Khashoggi, qui tenait une chronique dans ses colonnes.

    “Oui, c’est un check plutôt qu’une poignée de main, a tweeté une autre journaliste du média américain. MAIS Biden a tout de même checker l’homme qui a commandité le meurtre -et le démembrement à la scie- d’un journaliste américain [Jamal Khashoggi était exilé aux États-Unis], après avoir refusé de dire s’il allait confronter directement MBS sur le meurtre de Jamal Khashoggi.”

    Jamal Khashoggi avait été tué et démembré le 2 octobre 2018 dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul alors qu’il venait chercher des papiers nécessaires à son mariage avec sa fiancée turque.

    Imaginant ce que son fiancé aurait tweeté après ce check, l’autrice turque Hatice Cengiz a écrit en s’adressant à Biden: “Est-ce là votre façon de faire rendre des comptes aux responsables de mon meurtre? Le sang de la prochaine victime de MBS est sur vos mains.”

    Une visite critiquée par les défenseurs des droits humains

    Lorsqu’il était encore candidat, Joe Biden avait promis de faire de l’Arabie saoudite un “paria”, en particulier à cause de l’assassinat en 2018 du journaliste et critique saoudien Jamal Khashoggi. Une fois élu, il avait déclassifié un rapport accablant sur la responsabilité du prince dans ce meurtre. Les autorités saoudiennes ont toujours nié la responsabilité directe de MBS dans ce meurtre.

    La visite de Joe Biden a été particulièrement critiquée par les défenseurs des droits humains, la puissante monarchie du Golfe étant accusée de graves violations, avec une répression féroce des opposants.

    La rencontre entre Joe Biden, en plein exercice d’équilibriste, et MBS est le point d’orgue de cette tournée au Moyen-Orient, alors que Washington cherche à convaincre le royaume d’ouvrir les vannes de sa production pétrolière. L’enjeu: abaisser le prix du gallon d’essence à l’approche des élections de mi-mandat aux États-Unis.

    Début décembre, Emmanuel Macron avait été l’un des premiers dirigeants occidentaux à rencontrer en Arabie saoudite le prince héritier depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Le chef de l’État avait jugé nécessaire de parler au “premier pays du Golfe en termes de taille” pour pouvoir “œuvrer à la stabilité de la région”. Mais cela “ne veut pas dire qu’on est complaisant”, avait-il ajouté, en faisant allusion à cet assassinat.

    À voir également sur Le HuffPost: Un spectacle de samba en Arabie saoudite déclenche la polémique

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      Attal contre la taxation des entreprises qui font des "superprofits"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 29 June, 2022 - 13:45 · 5 minutes

    Le ministre en charge des Comptes publics, Gabriel Attal, le 14 juin 2022. Le ministre en charge des Comptes publics, Gabriel Attal, le 14 juin 2022.

    POLITIQUE - Face à l’envolée des prix des carburants et des matières premières, dans le contexte de la guerre en Ukraine , le gouvernement et les oppositions s’opposent sur la méthode à adopter pour faire contribuer les entreprises qui font des “superprofits”. Gabriel Attal , ministre délégué en charge des Comptes publics, s’est opposé ce mercredi 29 juin à une taxation de ces entreprises, une mesure pourtant appliquée dans plusieurs pays comme l’Espagne, l’Italie ou encore le Royaume-Uni.

    Emmanuel Macron a dénoncé, mardi en conférence de presse en marge de la clôture du G7, les “producteurs[qui] font des superprofits en pétrole et en gaz”, relevant que “depuis la crise, les marchés mondiaux se sont envolés”. Le président de la République a ensuite appelé l’Europe à se coordonner sur la manière de répondre aux “profiteurs de guerre”.

    Et pour le gouvernement français, les faire “participer à l’effort pour améliorer le pouvoir d’achat des Français” ne devrait passer par de nouvelles taxes , a-t-il fait savoir par la voix de Gabriel Attal. “On a eu un certain nombre de discussions avec des grands groupes qui les a amené à prendre des décisions”, a poursuivi le ministre, citant l’exemple de Total “qui a mis en place une ristourne à la pompe de 10 centimes par litre en plus des 18 centimes qui sont financés par l’État”.

    L’ancien porte-parole du gouvernement de Jean Castex vante une méthode “plus rapide et plus efficace” que la taxation. “Passer par une taxe, passer par de l’impôt que l’État va venir prélever ça prend beaucoup plus de temps que de demander à ces entreprises de mettre en place directement des mesures en faveur du pouvoir d’achat des Français”, a-t-il estimé.

    Dans le même temps, le ministre délégué en charge de l’Europe, Clément Beaune, a fait savoir ce mercredi que l’État allait “demander un effort aux pétroliers pour faire baisser les prix à la pompe”.

    Roussel propose une baisse immédiate du prix des carburants

    Une position à rebours d’une taxation des entreprises défendue par le Rassemblement national et la gauche. Marine Le Pen , cheffe du groupe des députés du parti d’extrême droite, a redemandé, ce mercredi sur Franceinfo, que les “superprofits” soient “exceptionnellement taxés pour pouvoir financer les mesures de soutien au pouvoir d’achat des Français” sur l’exemple de la Hongrie.

    Le député communiste, Fabien Roussel , a annoncé ce mercredi qu’il allait déposer “un texte de loi visant à baisser immédiatement de 35 centimes les taxes sur l’essence”. “Nous sommes à quelques jours des départs en vacances, le litre d’essence flirte avec les 2,30 euros, 2,50 euros, c’est insupportable pour beaucoup de nos concitoyens, y compris pour les travailleurs qui ont besoin de leur voiture pour se rendre à leur travail”, a-t-il ajouté.

    “Au lieu de nous demander si nous sommes prêts à participer à un gouvernement, je leur demande: ’êtes-vous prêts à soutenir une telle proposition de loi?”, a poursuivi l’ancien candidat à la présidentielle. Durant la campagne, Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, avait également défendu la taxation des groupes pétroliers et un blocage des prix des carburants.

    Valérie Rabault, députée PS du Tarn-et-Garonne, a, quant à elle, dit son exaspération devant “le gouvernement [qui] ne veut pas qu’on pose l’ensemble de l’équilibre budgétaire avec des solutions qui peuvent-être [...] la taxation des superprofits de la part de compagnie pétrolière”.

    Ce mercredi, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a mis une nouvelle piste sur la table, dont il propose de “discuter avec tous ceux qui le souhaitent à l’Assemblée nationale”. Il s’agirait de prolonger jusqu’à la fin de l’année la remise de 18 centimes par litre, censée prendre fin en août, a-t-il déclaré sur Cnews.

    Il a aussi demandé en début de semaine un effort au géant TotalEnergies pour qu’il prolonge ou amplifie sa propre remise de 10 centimes au litre, se disant plus favorable à cette action directe qu’à une taxation exceptionnelle des profits record du géant de l’énergie et d’autres grandes entreprises qui tirent parti de l’inflation.

    TotalEnergies a réalisé une année 2021 inédite avec un bénéfice de 16 milliards de dollars profitant de la forte hausse des cours des hydrocarbures. Au premier trimestre 2022, le groupe pétrolier a encore dégagé un résultat net de 4,9 milliards de dollars. Le groupe Engie a également profité de la hausse du prix du gaz.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Élisabeth Borne face au défi d’une “planification écologique” encore floue

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      "Joe!" Au G7, Macron interpelle Biden et ça ne passe pas inaperçu

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Tuesday, 28 June, 2022 - 13:22 · 3 minutes

    INTERNATIONAL - Parler de la stratégie à adopter envers les pays producteurs de pétrole devant les caméras, une bonne idée? Emmanuel Macron a peut-être la réponse. Ce lundi 27 juin, en marge du G7 en Allemagne, le chef de l’État a interpellé le président américain alors que celui-ci discutait avec un conseiller.

    Les images filmées par BFMTV montrent Joe Biden en train discuter avec Jake Sullivan, son conseiller à la sécurité nationale. Emmanuel Macron, en retrait, s’approche. “Joe! Monsieur le président!”, l’apostrophe-t-il en anglais.

    “Monsieur le président, excusez-moi de vous interrompre...”, commence-t-il, toujours en anglais, avant d’expliquer la raison du dérangement. “J’ai pris la décision d’appeler le président des Émirats arabes unis pour lui demander d’augmenter la production”, explique-t-il, faisant fi des caméras et micros.

    “Peut-être que nous devrions en discuter à l’intérieur”

    Pourtant, le sujet est sujet sensible. L’embargo pétrolier contre Moscou après l’invasion de l’Ukraine a fait exploser les prix et les Occidentaux pressent les pays de l’Opep et de l’Opep+ - 23 pays qui produisent la moitié du pétrole mondial - d’augmenter encore leur production pour alléger la pression sur les prix.

    Après son appel à Mohammed ben Zayed, Emmanuel Macron rapporte la teneur de leurs échanges à Joe Biden: “[Le pays] est à son maximum [de production de pétrole], c’est ce qu’il prétend, c’est tout ce qu’il peut faire. Ensuite, il m’a dit que les Saoudiens pouvaient augmenter la leur [...]. Enfin, concernant le pétrole russe, il m’a dit que nous devions nous assurer que l’Inde...”

    Emmanuel Macron n’a pas le temps de terminer pas sa phrase, interrompu pour une raison inconnue. À la fin de la séquence, publiée par un compte du Parti Républicain américain anti-Biden, alors que le président français semble vouloir poursuivre la conversation, on entend un conseiller - sans doute Jack Sullivan - l’interrompre à nouveau: “Peut-être que nous devrions en discuter à l’intérieur.” “OK, OK”, répond Emmanuel Macron.

    Les Émirats arabes unis réagissent

    Plus tard, dans un communiqué, le ministre émirati de l’Énergie et des Infrastructures, Souhail ben Mohammed Al-Mazrouei a confirmé que “la production des Émirats (était) à un niveau proche de la capacité maximale prévue actuellement dans le cadre de l’Opep+, soit 3168 millions de barils par jour”.

    Découvrant que la séquence tournait en boucle sur les réseaux sociaux, il a ensuite mis les points sur les “i” sur Twitter. ”À la lumière des récents reportages dans les médias, je voudrais préciser que les Émirats arabes unis produisent près de notre capacité de production maximale sur la base de leur production de base actuelle de l’Opep+ à laquelle les Émirats arabes unis se sont engagés jusqu’à la fin de l’accord”, a-t-il réaffirmé.

    C’est dans ce contexte que Joe Biden doit se rendre pour la première fois depuis son élection dans les pays du Golfe, notamment en Arabie saoudite, à la mi-juillet. La question du pétrole sera sans doute encore une fois au cœur des discussions.

    À voir également aussi sur le Huffpost: Au gala de la presse à Washington, quelques vannes entre Biden et Trevor Noah, et beaucoup de Russie

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      Guerre en Ukraine: du pétrole des Émirats plutôt que de Russie pour la France?

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 5 June, 2022 - 13:04 · 2 minutes

    Pour faire face à l'embargo frappant les hydrocarbures russes, la France pourrait faire appel aux Émirats arabes unis pour se fournir en pétrole (photo montrant le port commercial et la raffinerie de Jebel Ali, à Dubaï). Pour faire face à l'embargo frappant les hydrocarbures russes, la France pourrait faire appel aux Émirats arabes unis pour se fournir en pétrole (photo montrant le port commercial et la raffinerie de Jebel Ali, à Dubaï).

    GUERRE EN UKRAINE - Une alternative en vue? La France est en “discussions” avec les Émirats arabes unis pour trouver des solutions de remplacement au pétrole russe frappé d’un embargo européen , a affirmé dimanche le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire sur Europe 1 et CNews.

    “C’est des discussions qui sont déjà engagées avec les Émirats arabes unis”, a affirmé Bruno Le Maire, ajoutant que Paris cherchait “des substituts à l’approvisionnement en gaz ou en diesel venus de Russie”.

    L’Union européenne a imposé vendredi son 6e paquet de sanctions contre Moscou, comprenant un tarissement de ses approvisionnements en pétrole. L’objectif est de moins participer au financement de la guerre russe en Ukraine au travers des achats massifs d’énergie au régime de Vladimir Poutine .

    L’embargo progressif touchera les deux tiers des achats européens. L’Allemagne et la Pologne ayant décidé de leur propre chef d’arrêter leurs livraisons via l’oléoduc Droujba d’ici la fin de l’année, les importations russes seront touchées à plus de 90%, selon les Européens. Dans ce contexte, Abou Dhabi peut être “une solution de remplacement au moins temporaire au pétrole et au diesel russes”, a estimé Bruno Le Maire.

    Des doutes sur la croissance en 2022

    Plus tôt dimanche, le commissaire européen en charge du marché intérieur Thierry Breton avait affirmé sur Europe 1 que “derrière, il faudra aussi, et je m’y prépare, s’exonérer du gaz” russe, citant l’augmentation voulue des importations de gaz naturel liquéfié en provenance des États-Unis et du Qatar.

    La guerre a entrainé une envolée des prix énergétiques et alimentaires , pesant nettement sur les perspectives de croissance française. La croissance s’est déjà contractée de 0,2% au deuxième trimestre selon l’Insee fin mai, menaçant le pays d’une récession technique, c’est à dire deux trimestre consécutifs de contraction du PIB.

    Le gouvernement français va réviser sa prévision de croissance, qui est actuellement de 4%, a ajouté le ministre de l’Économie, estimant qu’“il est évident qu’avec la guerre en Ukraine, l’inflation, tout cela va remettre en cause les perspectives”. La croissance sera toutefois “positive en 2022”, a estimé Bruno Le Maire, renvoyant les annonces de révision des perspectives à après les élections législatives.

    À voir également sur le HuffPost : Total en Russie? On a interrogé les actionnaires sur l’invasion de l’Ukraine

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      Guerre en Ukraine: l'UE valide le plus fort paquet de sanctions contre Moscou

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Friday, 3 June, 2022 - 14:06 · 2 minutes

    Une partie de la section polonaise du gazoduc Yamal reliant la Russie à l'Europe de l'ouest, près de Wloclawek en Pologne, le 23 mai 2022. Une partie de la section polonaise du gazoduc Yamal reliant la Russie à l'Europe de l'ouest, près de Wloclawek en Pologne, le 23 mai 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - Au terme de négociations ardues en raison de la pression de la Hongrie , l’Union européenne a décidé de bannir la majeure partie des importations de pétrole russe avec un embargo dans les six mois, dans son 6e paquet de sanctions contre Moscou. L’objectif? Tarir le financement de la guerre contre l’Ukraine .

    “Au 100e jour de la guerre de la Russie en Ukraine, le Conseil européen a officiellement adopté un sixième paquet de sanctions qui inclut un embargo sur le pétrole russe, a tweeté ce vendredi 3 juin Charles Michel, président du Conseil européen. L’UE est unie et fera tout ce qu’elle peut pour mettre fin à cette désastreuse guerre.”

    L’UE élargit aussi sa liste noire à une soixantaine de personnalités dont l’ex-gymnaste russe Alina Kabaeva , selon les sanctions publiées ce vendredi 3 juin au journal officiel de l’UE. Visée en raison de son rôle dans “la propagande” du Kremlin, des médias lui prêtent une relation avec le président russe Vladimir Poutine que ce dernier a démentie.

    Plus forte salve de sanctions depuis le début de la guerre en Ukraine

    Le chef de l’Église orthodoxe russe, le patriarche Kirill, que Bruxelles voulait sanctionner pour son soutien à la guerre a en revanche été épargné, en raison du refus du Premier ministre hongrois Viktor Orban au nom de la défense de la “liberté religieuse”. L’exclusion de la principale banque russe du système Swift, rouage essentiel des échanges bancaires internationaux, est également acté.

    Cette nouvelle salve de sanctions est la plus forte contre Moscou après plus de trois mois d’offensive en Ukraine. L’arrêt des importations par bateaux de pétrole brut aura lieu dans les six mois et celui des produits pétroliers dans les huit mois. L’approvisionnement par oléoduc peut en revanche continuer “temporairement” mais sans fixation de date limite. Il alimente notamment trois pays sans accès à la mer, Hongrie, Slovaquie et République tchèque.

    Une concession obtenue sous la pression de Viktor Orban, dont le pays dépend à 65% de sa consommation du pétrole bon marché acheminé par l’oléoduc Droujba.

    L’embargo progressif concernera 2/3 des achats européens. L’Allemagne et la Pologne ayant décidé de leur propre chef d’arrêter leurs livraisons via Droujba d’ici la fin de l’année, les importations russes seront touchées à plus de 90%, font valoir les Européens.

    À voir également sur Le HuffPost: Mort d’un journaliste français en Ukraine : “Ce sujet ne peut pas rester impuni”, affirme Emmanuel Macron

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      Ukraine: L'UE s'accorde pour supprimer l'essentiel de ses importations de pétrole russe

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 23:12 · 2 minutes

    Une partie de la section polonaise du gazoduc Yamal reliant la Russie à l'Europe de l'ouest, près de Wloclawek en Pologne, le 23 mai 2022. Une partie de la section polonaise du gazoduc Yamal reliant la Russie à l'Europe de l'ouest, près de Wloclawek en Pologne, le 23 mai 2022.

    UNION EUROPÉENNE - Les 27 pays membres de l’UE ont approuvé ce lundi 30 mai un embargo sur le pétrole russe qui supprimera l’essentiel de leurs importations depuis ce pays d’ici à la fin de l’année, en exemptant la Hongrie , ont annoncé les dirigeants européens.

    Cet accord couvre pour l’instant “plus des deux tiers des importations de pétrole de Russie”, a déclaré le président du Conseil, Charles Michel. Il va permettre de “supprimer une énorme source de financement à la machine de guerre” russe et exercer “une pression maximum” sur Moscou pour l’inciter à mettre fin à la guerre, a-t-il affirmé sur Twitter.

    Grâce à l’engagement volontaire de Berlin et Varsovie d’arrêter leurs importations par l’oléoduc de Droujba, l’embargo supprimera “environ 90%” des importations européennes de pétrole russe d’ici à la fin de l’année”, a précisé Ursula von der Leyen, également sur Twitter.

    Les importations par l’oléoduc de Droujba , qui alimentent aussi la Hongrie, seront exemptées dans un premier temps, ce qui a permis de lever le veto de Budapest qui bloquait depuis plusieurs semaines le 6e paquet de sanctions de l’UE contre l’invasion russe de l’Ukraine .

    Un embargo limité dans un premier temps au pétrole transporté par bateau

    La Hongrie, pays enclavé sans accès à la mer, dépend pour 65% de sa consommation du pétrole acheminé par l’oléoduc de Droujba.

    Selon l’Élysée, l’embargo progressif de l’UE sera limité dans un premier temps au pétrole transporté par bateau (soit les 2/3 des achats européens de pétrole russe).

    Des négociations doivent avoir lieu “dès que possible” pour mettre fin au reste des importations de pétrole russe de l’UE, a précisé l’Élysée.

    En négociation depuis un mois, le nouveau paquet de sanctions prévoit aussi un élargissement de la liste noire de l’UE à une soixantaine de personnalités, dont le chef de l’église orthodoxe russe, le patriarche Kirill.

    Il comprend l’exclusion de trois banques russes du système financier international Swift, dont Sberbank, principal établissement du pays.

    “Les querelles en Europe doivent cesser (...), l’Europe doit montrer sa force. Car la Russie ne comprend que l’argument de la force”, avait déclaré un peu plus tôt aux dirigeants européens le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans une intervention par visioconférence.

    À voir également sur Le HuffPost : Le Donbass ravagé par une bataille acharnée, Severodonetsk menacée

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      Sanctions/Russie: Droujba, l'oléoduc qui bloque l'accord de l'UE

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Monday, 30 May, 2022 - 06:27 · 5 minutes

    L'oléoduc Droujba, qui achemine du pétrole depuis la Russie jusqu'en Hongrie, est le principal point de blocage avant un accord sur un sixième paquet de sanctions contre Moscou (photo prise le 24 mai à la raffinerie de Szazhalombatta, en Hongrie). L'oléoduc Droujba, qui achemine du pétrole depuis la Russie jusqu'en Hongrie, est le principal point de blocage avant un accord sur un sixième paquet de sanctions contre Moscou (photo prise le 24 mai à la raffinerie de Szazhalombatta, en Hongrie).

    GUERRE EN UKRAINE - Un caillou dans la botte de Bruxelles aux allures de pierre d’achoppement. Les représentants des 27 ont examiné dimanche 29 mai une nouvelle proposition qui exempterait temporairement un oléoduc clé pour la Hongrie d’un embargo progressif de l’UE sur le pétrole russe . Il s’agit là d’une tentative pour arriver à un consensus et à valider le sixième paquet de sanctions contre Moscou, à la veille du sommet européen qui débute ce lundi à Bruxelles.

    Cette proposition avancée par les institutions européennes et la France, qui exerce le présidence tournante de l’UE , prévoit un embargo sur le pétrole russe livré par bateaux d’ici la fin de l’année, en excluant “pour le moment” celui acheminé via l’oléoduc Droujba (qui signifie “amitié” en russe), qui approvisionne notamment la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque, a-t-on indiqué dans l’entourage de la Commission. “La question de Droujba sera abordée de nouveau rapidement”, a-t-on assuré de source européenne.

    Des tractations sont en cours, Borell assure qu’il y “aura un accord”

    Invité de franceinfo ce lundi 30 mai, le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell a effectivement estimé que l’essentiel était de parvenir à un accord consensuel, afin que les sanctions puissent entrer en vigueur. ”À la fin, nous aurons un accord”, a-t-il déclaré, rejetant au passage l’idée d’un embargo pour lui préférer l’idée “d’arrêter d’acheter du pétrole russe”. En clair que l’Europe se tourne vers un autre modèle tout en privant au passage la Russie de certaines de ses ressources financières.

    “Il faut décider à l’unanimité donc il y a des tractations et je pense que cet après-midi, nous serons capable de présenter aux chefs d’État et de gouvernement un accord”, a encore assuré Josep Borrell. “Soyons pratiques: les pays enclavés dont la Hongrie, la Slovaquie, la République tchèque représentent environ 7, 8% des importations européennes de pétrole russe. Il faut leur donner plus de temps pour s’adapter.”

    Car en effet, si Budapest en particulier fait pour l’heure barrage à l’arrêt total des importations, elle a ses raisons. La Hongrie, pays enclavé sans accès à la mer, dépend pour 65% de sa consommation du pétrole acheminé de Russie par Droujba. Elle est donc opposée à un embargo sur l’oléoduc et a rejeté la première offre d’une dérogation de deux années qui lui a été offerte. Budapest a réclamé au moins quatre ans et près de 800 millions d’euros en financements européens pour adapter ses raffineries.

    Un positionnement complexe pour l’UE face à Budapest

    Dans un contexte où le plan de relance post-Covid de Budapest reste bloqué par Bruxelles en raison de manquements à l’État de droit en Hongrie (du fait notamment de lois discriminantes contre la communauté LGBT ), il paraîtrait difficile de lui accorder des fonds européens. La nouvelle proposition soumise aux ambassadeurs des États membres n’a pas fait l’objet d’un accord dimanche, et une nouvelle réunion a lieu ce lundi matin avant l’ouverture du sommet prévue à 16 heures, et qui doit prendre fin mardi à la mi-journée.

    Pour l’heure, l’exemption pose entre autres un “problème d’équité” entre les États pour leurs achats de pétrole, qui a été soulevée par certains d’entre eux, selon cette source. “J’espère que nous pourrons arriver à un accord demain, mais je ne suis pas certain, cela dépendra des dirigeants eux-mêmes”, a ainsi estimé un diplomate européen. Car rappelons-le, l’adoption des sanctions requiert l’unanimité des Vingt-Sept.

    “En ciblant le pétrole transporté par mer, on frapperait au moins les 2/3 des exportations de pétrole russe”, a fait valoir le responsable européen. Les sanctions de l’UE visent à tarir le financement de l’effort de guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Pour l’UE, la facture des importations de pétrole russe (80 milliards d’euros) a été quatre fois plus importante que celle de gaz en 2021.

    Tout un paquet de sanctions

    “Un embargo limité qui exclurait les oléoducs sera beaucoup moins douloureux pour la Russie de Poutine, car trouver de nouveaux clients approvisionnés par tankers est beaucoup moins difficile”, pointe cependant Thomas Pellerin-Carlin de l’Institut Jacques Delors. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit intervenir au début du sommet par visioconférence alors que Kiev met la pression sur les Occidentaux pour “tuer les exportations russes” après plus de trois mois d’offensive.

    Outre l’embargo pétrolier, le paquet de sanctions vise également l’exclusion de la plus importante banque russe, Sberkank (37% du marché), et de deux autres établissements bancaires du système financier international Swift , ainsi qu’un élargissement de la liste noire de l’UE à une soixantaine de personnalités.

    Les dirigeants doivent aussi discuter de la nécessité d’assurer des liquidités de l’Ukraine pour continuer à faire fonctionner son économie (la Commission a proposé une aide allant jusqu’à 9 milliards d’euros en 2022) ainsi que de la sécurité alimentaire, en raison notamment du blocage des exportations de céréales ukrainiennes, alors que le continent africain redoute une crise.

    La reconstruction de l’Ukraine, pour laquelle l’UE veut jouer le premier rôle, sera également à l’ordre du jour. Kiev a évalué récemment l’ampleur des destructions (routes, infrastructures) à 600 milliards de dollars.

    À voir également sur le HuffPost : Total en Russie? On a interrogé les actionnaires sur l’invasion de l’Ukraine

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      TotalÉnergies prépare Eacop, un projet accusé d'être "une bombe climatique"

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Wednesday, 25 May, 2022 - 15:28 · 3 minutes

    ENVIRONNEMENT - Un géant du pétrole chahuté. TotalÉnergies a consulté ses actionnaires sur sa stratégie climat lors d’une assemblée générale qui s’est tenue ce mercredi 25 mai. Mais avant le vote qui a finalement été sans appel (89% de vote favorable), tout ne s’est pas passé comme prévu. Des militants écologistes ont tenté d’empêcher la tenue de l’AG .

    La principale raison de leur colère: TotalÉnergies veut construire le plus grand oléoduc chauffé et enterré du monde dont le coût sera faramineux pour la planète. Eacop (oléoduc du pétrole d’Afrique de l’Est) va sillonner l’Ouganda et la Tanzanie sur plus de 1443kms, soit environ la distance entre Paris et Budapest. Objectif: transporter de l’or noir jusqu’au bord de l’océan Indien pour l’acheminer ensuite plus facilement.

    Problème, les répercussions de ce projet sur le climat et la biodiversité de ce projet sont nombreuses, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article .

    Ce que les ONG reprochent à Total

    Les militants n’ont finalement pas réussi à empêcher cette AG où se sont réunis les grands investisseurs de TotalÉnergies. Parmi eux, Amundi, la société d’investissement du Crédit Agricole, a conclu que la multinationale française n’a pas de plan climat compatible avec l’urgence du dérèglement climatique. “Le bon sens voudrait donc que les investisseurs votent contre ce greenwashing”, écrit Lucie Pinson, fondatrice et directrice de Reclaim Finance, sur Politis .

    Le “greenwashing” mentionné par Lucie Pinson se traduit par des promesses de TotalÉnergies contredites par les associations et ONG environnementales. La première promesse de la multinationale: que ce projet soit à faible impact carbone. En réalité, Eacop c’est 34 millions de tonnes de CO2 rejetés par an, soit six fois les émissions de l’Ouganda. Ce qui lui vaut le surnom -donné par ses détracteurs- de “bombe de carbone” incompatible avec l’Accord de Paris sur le Climat. L ’Agence internationale de l’Énergie est claire: aucun nouveau projet pétrolier et gazier ne doit sortir de terre dans un scénario à 1,5 degré.

    TotalÉnergies assure aussi que ce projet a un impact positif sur la biodiversité. La firme prétend rendre le site dans un meilleur état qu’avant les travaux. Elle va aussi financer la réintégration d’animaux sauvages en Ouganda, comme le rhinocéros noir. Une bonne nouvelle pour le rhinocérotidé, mais qui masque difficilement le fait que l’oléoduc va traverser 16 aires protégées dans les deux pays qui abritent notamment des lions, des antilopes et des singes.

    723 familles doivent quitter leur maison

    Par ailleurs, l’oléoduc longera les deux plus grandes réserves d’eau douce de l’Afrique de l’Est, les lacs Victoria et Albert. Concernant ce point , TotalEnergies assure qu’“une attention particulière a été accordée aux cours d’eau, et le forage horizontal sera utilisé pour les cas les plus sensibles.” Les ONG pointent surtout qu’en cas de fuite, il y a un risque de marée noire. Un danger immense alors que 40 millions de personnes dépendent de l’eau du lac Victoria.

    Le projet vise enfin, selon TotalÉnergies, à contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes vivant sur place. Dans les faits, 18.000 personnes vont être affectées par le projet et parmi elles, 723 familles devront quitter leur foyer. Même si TotalÉnergies leur promet de l’argent ou une nouvelle maison, les victimes du projet déplorent des compensations bien financières trop faibles.

    D’autant plus que l’argent ne résout pas la pollution des sols liée à l’extraction du pétrole. L’agriculture va devenir de plus en plus compliquée dans ces pays qui en sont dépendants pour vivre.

    C’est pour toutes ces raisons que plus de 250 ONGs du monde entier ont appelé les patrons de 25 banques à ne pas participer aux prêts destinés à financer la construction de l’oléoduc. Ce mercredi, les actionnaires ont finalement soutenu la firme. Mais pour la première fois, des entreprises se sont opposées à la stratégie climat du géant pétrolier.

    À voir aussi sur Le Huffpost : Cop26: les militants d’Ocean Rebellion vomissent du pétrole devant une raffinerie de Glasgow

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      Guerre en Ukraine: le G7 monte d'un cran contre Poutine

      news.movim.eu / HuffingtonPost · Sunday, 8 May, 2022 - 17:36 · 3 minutes

    Emmanuel Macron assiste à la réunion en visioconférence du G7 depuis l'Élysée, le 8 mai 2022. Emmanuel Macron assiste à la réunion en visioconférence du G7 depuis l'Élysée, le 8 mai 2022.

    GUERRE EN UKRAINE - Le Groupe des Sept a décidé de frapper durement la Russie avec de nouvelles sanctions à venir, notamment en visant le pétrole russe , lors d’une réunion en visioconférence ce dimanche 8 mai, à laquelle a participé le président ukrainien Volodymyr Zelensky .

    “Le G7 tout entier s’est engagé aujourd’hui à interdire ou supprimer progressivement les importations de pétrole russe”, a annoncé dimanche la Maison Blanche dans un communiqué. Une décision qui, selon l’exécutif américain, “va porter un coup dur à la principale artère irriguant l’économie de [Vladimir] Poutine et le priver des revenus dont il a besoin pour financer sa guerre” contre l’Ukraine.

    Le communiqué ne précise toutefois pas quels engagements exactement a pris chacun des membres du G7, à savoir l’Allemagne (qui en a la présidence cette année), le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon, et le Royaume-Uni.

    Nouvelle salve de sanctions américaines contre la Russie

    Le G7 tenait dimanche, en visioconférence, sa troisième réunion de l’année, avec la participation du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le choix de la date est hautement symbolique: les Européens commémorent le 8 mai la fin de la Seconde guerre mondiale en Europe. Cette réunion de dimanche se tient par ailleurs à la veille de la parade militaire du 9 mai en Russie, qui marque la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie.

    Les Occidentaux font preuve jusqu’ici d’une très étroite coordination dans leurs annonces de sanctions contre la Russie, mais n’avancent pas au même rythme quand il s’agit de pétrole et de gaz russe.

    Les États-Unis, qui n’en étaient pas de grands consommateurs, ont d’ores et déjà interdit l’importation d’hydrocarbures russes. Les États membres de l’Union européenne, sous pression pour se joindre au mouvement, mais beaucoup plus dépendants de la Russie, continuaient dimanche à mener d’intenses tractations pour mettre en place un embargo sur le pétrole russe.

    Washington a par ailleurs annoncé dimanche dans un communiqué de la Maison Blanche une nouvelle salve de sanctions contre la Russie, autour de deux axes majeurs: les médias, et l’accès des entreprises et des grandes fortunes russes aux services de conseil et de comptabilité dont les Américains et les Britanniques sont les grands spécialistes mondiaux.

    Les États-Unis vont sanctionner les chaînes de télévision Pervy Kanal, Rossiïa-1, et NTV. Il sera interdit à toute entreprise américaine de les financer par de la publicité ou de leur vendre des équipements.

    “Aucune société américaine ne doit participer au financement de la propagande russe”, a dit un haut responsable de la Maison Blanche, qui a requis l’anonymat, en soulignant que ces médias étaient directement ou indirectement contrôlés par le Kremlin.

    Poutine accusé de couvrir la Russie “de honte”

    Autre axe d’attaque de Washington: interdire la prestation de services “d’audit, de management, de conseil, de marketing, tous les services utilisés pour faire fonctionner des entreprises multinationales, mais aussi potentiellement pour contourner les sanctions ou dissimuler des richesses mal acquises”, a dit la même source.

    Elle a souligné que si les Européens avaient les liens industriels les plus étroits avec la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni dominaient en revanche l’univers des services, au travers notamment des “Big Four”, les quatre géants mondiaux de l’audit et du conseil Deloitte, EY, KPMG et PwC.

    Washington a par ailleurs annoncé de nouvelles interdictions d’exportation de produits américains vers la Russie, sur toute une série de biens d’équipement allant des bulldozers aux systèmes de ventilation en passant par les chaudières.

    Les Etats-Unis ont enfin fait savoir dimanche qu’ils allaient imposer des restrictions de visa à 2600 personnalités russes et bélarusses, ainsi que prendre des sanctions contre des responsables des banques Sberbank et Gazprombank.

    En outre, aors que Vladimir Poutine s’apprête à célébrer lundi en grande pompe la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie, ses actions en Ukraine “couvrent la Russie et les sacrifices historiques de son peuple de honte”, se sont indignés dimanche les pays du G7.

    À voir également sur le HuffPost : Au gala des correspondants à la Maison Blanche, la Russie et la guerre en Ukraine étaient sur toutes les lèvres